https://doi.org/10.31261/RS.2024.26.05
Colette et Louis Pergaud représentent des styles très différents, ils varient aussi par la thématique de leurs ouvrages. Il est pourtant un point qui les rapproche. Ils s’unissent dans leur amour pour les animaux et la volonté de les peindre d’une manière véridique. Ce désir en cache très certainement un autre, celui d’éduquer le public à une plus grande compréhension du monde animal. Pour ce faire, ils mettent sur scène des humains dont le comportement face aux animaux diffère radicalement. En effet, tandis que les uns montrent une profonde empathie pour les animaux, les autres s’en méfient voire leur vouent de la haine. La jalousie y tient également une place importante. La présente étude se concentre sur tous les éléments susmentionnés, afin de cerner les manières dont Colette et Pergaud se saisissent de la thématique animale pour la lier à des sujets de portée universelle et profondément humaniste. Le rapport de l’humain au non-humain est, chez ces précurseurs de l’écosensibilité, une mesure de leur valeur, et ils atteignent de la sorte deux objectifs : éveiller les consciences de leurs contemporains et jeter une nouvelle lumière sur les relations entre les espèces.
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2024
Publié: 2021-12-20
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