Henri de Lubac (1896–1991) théologien, patrologue, philosophe. On disait qu’il était humaniste parce que théologien. Il a donné à l’Église une fraîcheur de la pensée chrétienne. Il était un de plus grands inspirateurs de la Nouvelle Théologie. La place principale dans sa pensée occupe l’idée du paradoxe. Le paradoxe dans la théologie lubacienne c’est un phénomène universel. Pour lui tout l’univers est paradoxale. Il appelle ce fait – le paradoxe naturel. Selon lui le paradoxe réveille notre esprit et nos âmes, des croyants et des athées. C’est quelque chose contraire au compromis, celui-ci est trop facile et illusoire. Avec le compromis chacun rentre content chez soi, parce qu’il a atteint son but, parce que chacun a sauvé sa vérité. Dans le paradoxe c’est différent. Il est déja présent dans le monde entier, il est donné et en même temps il nous provoque. Quand commence-t-il à travailler dans notre vie? Quand nous l’acceptons en toute humilité. Il n’a pas peur d’oppositions parce qu’il sait que l’unité de celles – ci peuvent nous donner des fruits.
Cette dialectique peut réunir en elle-même la thèse et l’antithèse en donnant la synthèse. Les oppositions ne perdent pas leurs identités, au contraire – elles s’enrichissent par cette rencontre, et elles-même prennent la force grâce à l’autre. Chaque homme qui a rencontré dans sa vie cette conception il doit se rendre compte qu’il y est invité avec une force exceptionnelle. Le paradoxe aide chacun à découvrir en lui-même l’espace de l’esprit et invite à en parler. Le paradoxe éloigne de nous une aliénation et nous emmène à la vie dans la communauté, à la surnaturalité, dans la Plénitude et dans la Synthèse.