Chez les Hébreux à côté des prêtres et des prophètes il y avait aussi des sages, auxquels se rattachent les livres sapientiaux de l'Ancien Testament. L'idée centrale de ces livres est la sagesse qui, fondée non pas sur les préceptes de Jahve mais sur l'expérience, fut considérée comme un art de vivre.
La sagesse biblique, universelle et laïque avant la captivité, après celle-ci, absorbée par la foi jahvistique, devient israélite et religieuse. Par la sagesse parle Jahve lui-même. Avec le temps, elle fut identifiée avec la Loi (Tora).
La critique de la sagesse se trouve dans L'Ecclesiaste, qui indique les possibilités limitées de la sagesse et de la science humaine.