Le frère Roger, prieur de la Communauté religieuse de Taizé est venu deux fois en Pologne, et à chaque fois à Katowice et à Piekary. L’impression immense qu’il a laissé à ceux qui l’ont rencontré, comme aussi le rôle grandissant de la Communauté de Taizé dans l’Eglise entière, nous pousse à présenter quelques traits des plus caractéristiques de ce mouvement de renouveau qui a sa source à Taizé. La communauté de Taizé a un langage commun surtout avec les jeunes, qui y viennent de tous les coins du monde. Là ils apprennent à prier, et à aimer Dieu et le prochain — dans une ambiance de simplicité, de foi vivante, et dans l’esprit de pauvreté. Ils importent cet idéal dans leurs pays, gardant entre eux un contact vivant en petits groupes amicaux. Le trait caractéristique de leur spiritualité consiste dans une foi profonde dans la Résurrection, dont découle la joie et l’espérance. C’est le frère Roger qui est l’âme de Taizé. Son charisme peut se définir par une sensibilité particulière à l’action du Saint-Esprit dans l’Eglise et par une rare facilité à nouer des relations avec des hommes de formation très différente. C’est un homme de prière.
L’oecuménisme est l’une des ses préoccupations principales. Il est fondé sur la découverte de l’espérance des jeunes et leur désir d’unité et de vérité. L’auteur souligne cette pensée, dans l’espoir que l’exemple de Taizé pourra ravivér le mouvement oecuménique de son diocèse.